Jerome on Virginity. A Commentary on the Libellus de virginitate servanda (Letter 22)
ARCA 42. ISBN 978-0-905205-38-0. xxxv+458 pp. Cloth. Publ. 2003.
One of the four "Doctors of the Church", Jerome is a veritable giant who bestrides the classical and medieval worlds. His Libellus de virginitate servanda, written at Rome in AD 384, sets out the manner of life appropriate to a Christian virgin who still lives in society. Taking the form of a letter to a specific person, Eustochium, the teenage daughter of an aristocratic family, the Libellus is actually an extensive academic treatise, forty-one chapters long, on many aspects of virginity. In undertaking this bold enterprise on a very broad theme, Jerome was in competition with a number of eminent authors who had treated the same subject. The enormous influence of the Libellus throughout the whole of late antiquity and the middle ages attests to Jerome’s brilliant success.
Jerome possessed an omnivorous appetite for books, a magpie mind and a vast memory. With these resources he created in the Libellus a scintillating patchwork of borrowings from his Greek and Latin patristic predecessors and contemporaries. The full extent of his debt to others is uncovered in this major commentary, the first in any language to be devoted to the Libellus. Adkin also demonstrates how Jerome’s brilliance as a writer improves on his stolen material. Jerome constantly juxtaposes his own stylistic finesse with the horripilant vulgarities of the Old Latin Bible – with which he laces his text lavishly so as also to advertise his unmatched expertise as a scriptural scholar.
Recent years have witnessed a growing interest in patristics; Adkin’s masterly grasp of the enormous body of relevant scholarship combines with his outstanding awareness of the nuances and linguistic registers of the Latin language to make the present commentary an essential (and unexpectedly lively) work of reference for students and specialists in the field. Its very full indexes increase its usefulness in this regard.
This book will interest in particular scholars in the areas of patristics, Classics, late Roman and medieval literature and thought, and women’s studies.
NEIL ADKIN has recently retired as Associate Professor of Classics at the University of Nebraska-Lincoln. He is the author of over a two hundred and fifty articles on classical and medieval Latin literature, on patristics in general, and on Jerome in particular.
Reviews
Revue de Philologie 82 (2008) 217-18 (Pierre Petitmengin). “Nous avons ici un vrai Thesaurus Hieronymianus : un répertoire quasi-exhaustif des auteurs et des textes dont Jérôme a pu s’inspirer (avec des remarques très sagaces notamment sur les citations bibliques) ; une analyse fouillée des procédés stylistiques par lesquels il s’est approprié ses sources ; enfin l’étude d’un grand nombre de faits de syntaxe et de vocabulaire – le tout rendu accessible par de superbes index (on louera en passant la parfaite correction typographique ; on amendera juste renunut, p. 352).”
Journal of Theological Studies (2004) 722-724 (Michael Winterbottom). “ … a book that will be an invaluable tool for all working on patristic, and (it may be added) medieval, Latin and Greek.”
Revue Bénédictine (2004) 398-9 (P.-M. Bogaert). “Cet ouvrage rend justice au libellus qui eut une énorme influence. Il pourra servir aussi à ceux qui, s’initiant à la lecture des Pères latins, cherchent à tout s’expliquer.”
Revue des Etudes anciennes 107 (2005) 827 (Patrice Cambronne). “... il est certain qu’une lecture attentive de l’ensemble, non seulement éclaire singulièrement notre conaissance de la Lettre 22, mais, par sa largeur de vues et sa précision, ouvre considérablement le champ des investigations critiques. Aussi bien cet ouvrage se révèle-t-il précieux pour toute recherche concernant l’Antiquité tardive.”
Latomus 66 (2007) 246-7 (Patrick Laurence).
Revue des Etudes Latines 86 (2008) 381-2 (Aline Canellis) “De cette épître, une des œuvres hiéronymiennes les plus célèbres ... Neil Adkin propose un commentaire aussi monumental qu’érudit, dans la lignée de celui de P. Lardet sur le Contre Rufin. ... L’ouvrage de N.A. s’avère être indispensable à la bonne compréhension de l’Ep. 22, mais plus largement à la connaissance de l’œuvre hiéronymienne dans son ensemble.”
Revue d’Etudes augustiniennes et patristiques 50 (2004) 217-9 (Yves-Marie Duval). “Ces dossiers témoignent … des immenses lectures du commentateur. … Tout lecteur … tirera profit de la science déployée par N. Adkin.”
Revue d’Histoire ecclésiastique 99 (2004) 810-1 (Patrick Laurence). “De nombreux rapprochements avec les sources scripturaires et patristiques éclairent efficacement le texte, et il faut noter le recours judicieux à l’hébreu.”
L’Antiquité Classique 74 (2005) 381-3 (Hervé Savon). “On est dès l’abord frappé par l’abondance des informations mises en oeuvre, la richesse des références patristiques et l’ample bibliographie soigneusement tenue à jour. … Mais c’est surtout la façon dont Jérôme a exploité et combiné ses emprunts qui est mise en lumière et subtilement analysée dans ce commentaire. Adkin souligne avec beaucoup de finesse et de précision les aspects littéraires de cette réutilisation.”
Classical Review n.s. 55 (2005) 158-60 (Andrew Cain). “A.’s scholarship is impeccable and some of his thought-provoking interpretations will no doubt take Jerome studies down exciting new paths. … The patristic source criticism is indeed masterfully executed. A. has raised the bar to a different level.”
Gnomon 77 (2005) 594-9 (François Paschoud). “Son érudition est formidable, au sens étymologique du terme. … Semblable à Jérôme par le goût de l’accumulation, il le dépasse de beaucoup par la minutie, l’acuité du regard et la rigueur logique. … La démonstration conduite par A. constitue un acquis décisif, bien dans la ligne d’une approche nouvelle de Jérôme.”